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La psychanalyse en entreprise... Une sauvagerie.

 

J’éprouve une sorte d’embarras à traiter une nouvelle fois de cette question — d’une part parce que je n’ai qu’une pratique de cabinet et d’autre part parce qu’il m’a déjà été donné de l’évoquer il y a peu de temps dans le cadre d’une journée de travail à Nice. J’y évoquais ma propre expérience dans ces entreprises qu’on appelle assez ouvertement des centres dits de profit. J’y faisais donc état d’une douzaine d’années passées en tant qu’ingénieur dans une P.M.E. qui — pour le dire très rapidement — est passée d’une dimension régionale, structurée par une culture dite familiale, à un groupe de dimension nationale nouvellement armé de tous les dispositifs de contrôles et d’évaluation que vous connaissez tous aujourd’hui. Ma position d’alors (je veux dire lors de ce témoignage devant vos collègues), de par mon engagement dans ma propre analyse et dans le champ analytique démontrait assez nettement que rien de « notre » discours ne pouvait être d’un quelconque secours pour les sujets en souffrance dans cette entreprise.

Cependant, en tant qu’analysant, j’ai pu, je crois et peut-être sans la moindre sauvagerie, retarder, mais retarder seulement, ce passage extrêmement sourd mais à la fois si radical. De là j’en concluais que faire appel au psychanalyste dans une entreprise est un projet qui me paraîtrait glissant, voir fumeux, qu’il n’y avait pas de place pour le psychanalyste dans l’entreprise — d’abord car toute place se proposerait d’emblée, par sa fixité intrinsèque, comme antinomique avec la condition même d’un possible déplacement — que ce soit du côté des dirigeants dont j’étais proche comme de celui de mes collègues qui n’ont évidemment, pour un très grand nombre, pas vu ce grand renversement arriver. C’est au point même que certains d’entre eux agissaient avec zèle pour la mise en place tout azimut des dispositifs d’évaluation.

En étaient-ils heureux ? ... je l’ai cru un moment.

Baignant dans cette affaire, j’ai eu maintes fois l’occasion d’imaginer ce que le discours analytique pourrait bien pouvoir changer cela. Mais la position du psychanalyste étant en quelque sorte conforme à la lettre de l’inconscient - c’est la fonction de nullibilité - comme explicitement épinglée par Lacan dans la fameuse nouvelle d’Edgard Poe « La lettre volée » est donc à priori nulle part. S’il avait quelque chose faire au coeur de l’écrasement comme il est dit dans l’argument de cette journée, il faudrait alors qu’il opère quasi-clandestinement. D’où, peut-être, l’idée que les analysants sont à même de produire des « effets-sujet ». Au fond, quand nous sommes analysants, au bout d’un temps bien sûr, ne passons-nous de la résistance à la réticence, cette forme seconde et si particulière du dit qui n’en dit mot, mais sans consentement non plus ? Mais enfin, il y a des seuils que même l’analysant pris dans ces structures aussi coercitives que sont ces nouvelles bureaucraties du chiffre, ne peut pas dépasser ni même maintenir. Et si l’on poussait le psychanalyste à devenir une sorte de Bartleby puissance (ce personnage de la nouvelle éponyme de Melville) - je force l’image par économie — il finirait comme lui : identifié à une lettre au rebus.

Mais poussons la fantaisie : Bartelby, réticent parmi les réticents pourrait bien être en effet ce qu’on pourrait obtenir de mieux, me semble-t-il — quelque chose qui résisterait au chiffrage, qui résisterait à l’emprise du management des corps : un pousse-à-comprendre du côté du Maître moderne [...] C’est là plus une parabole, une métaphore du discours sans parole qui affronte cet autre discours sans parole lui-aussi qu’est celui du chiffre. C’est d’ailleurs dans un cabinet de Notaire qu’a lieu l’intrigue de cette nouvelle de Melville, et dans un moment qu’il est important de repérer puisqu’il s’agit de la naissance de Wall Street. Evidemment vous sentez bien le vent de folie qui emporte cette proposition imaginée.

Mais ce fantasme du « psychanalyste en entreprise » ouvre alors, disais-je lors de cet exposé, sur une perspective plus large et sans concession vis-à-vis d’une immersion du psychanalyste en entreprise, à condition de noter ceci : quel est en effet le psychanalyste qui, sorti de son cabinet, devient complètement son moi ? Si le psychanalyste n’est nulle part, alors il est peut-être partout, à condition d’être sans tiers, sans projet, sans directive, sans place assignée.

Pour moi l’affaire était close. Et je me presse toute suite pour vous dire qu’en ce qui me concerne, elle l’est toujours. Il reste donc à examiner ce qui peut être exigible pour rejeter définitivement cette fantaisie — peut-être — du psychanalyste en entreprise.

Mon embarras, évoqué plus avant, concerne plus précisément cette proposition qui consisterait à déterminer finalement les modalités d’un lien — faut-il rappeler que la nature de ce lien est si singulier qu’il ne supporte aucun tiers véritable (il y a un tiers, mais c’est un tiers particulier) — d’un lien donc possible entre un sujet, un groupe-sujet, au coeur même d’un discours dont le sujet lui-même a en définitive à s’affranchir.

Certes, l’exergue de Jean Clavreul, que je relève dans l’argument est sans doute aujourd’hui une maxime triviale dans le champ qui est le nôtre. « [...] le psychanalyste a la lourde tâche de frayer la voie à un mode nouveau du rapport à l’autre [...] » Il n’en reste pas moins soumis aux exigences du cadre dans lequel il exerce son acte. Le cadre qui n’est certes pas le cabinet de l’analyste - même si sa topologie offre quelques avantages — ce cadre donc, c’est, finalement, ce qui institue la psychanalyse — à savoir ce qui s’est appelé, faute de mieux, l’association libre. Au fond, le « don analytique », c’est ce qui surgit de ladite association libre et qui fait à lui seul interprétation. Ce cadre est exigible, non pas pour produire une parole libre (il n’y a pas de parole libre) mais parce qu’il rend possible ce qui de la nécessité a à se faire entendre.

Donc, pour « frayer la voie à un mode nouveau de rapport à l’autre » nous n’avons qu’une très étroite marge de manoeuvre, si étroite que toute tentative de faire bouger quelque chose chez certains sujets mettrait le dispositif par terre. Alors, bien sûr, il s’agit là du travail d’orfèvre d’une pratique de cabinet encadrée dans un dispositif discrétionnaire. Mais est-ce à dire alors que nous irions, pour parler comme l’église, en mission dans les entreprises pour prêcher la bonne parole analytique ? Ou encore, telle la sphinge de Thèbes, apporter la peste au coeur de l’entreprise moderne par des moyens de subversion dont je n’ose encore imaginer le comique ? Ou plus simplement dit de faire coupure au milieu des coupures ...

Certains s’y sont essayé à ce que je lis ici et là et les propositions affluent sur Internet. Tapez : « psychanalyste en entreprise », vous trouverez... ils avancent que le transfert est possible, (il s’agit de savoir s’il est tenable !) qu’il s’agit de s’attaquer à la tête et de faire une sorte de topographie de la situation imaginaire de l’entreprise.

J’ai relevé quelques propositions, parmi celles que j’ai trouvées les plus — disons ...– explicites ... eux diraient qu’ils sont sérieux ... c’est vous dire où ils sont tombés :

  • D’abord : L'audit analytique
    « Cette pratique désigne l'intervention d'un psychanalyste dans une entreprise pour aider les membres de celle-ci, particulièrement ses dirigeants, à mieux cerner, à mieux comprendre quel en est l'imaginaire constituant : mythes fondateurs, interdits, ressorts cachés, vécus conflictuels, crises d'identité, etc. ».
  • Ensuite nous avons : Les expériences en groupe (team-building)
    « A mi-chemin entre l'analyse de toute l'entreprise et celle du dirigeant, les expériences en groupe visent à faire saisir par le vécu, de l'intérieur, aux membres d'une équipe ou d'un service, les difficultés des relations internes au groupe du fait de pensées, de sentiments et d'émotions inconscients. La mise en lumière de ces forces souterraines et représentations sous-jacentes par le psychanalyste permet au groupe de les élaborer et de les faire siennes (introjection groupale). Au final, le groupe qui a réalisé ce travail durant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, ne dépense plus inutilement une grande part de son énergie à laisser dans l'ombre ses forces vives, mais au contraire à les utiliser, quelles qu'elles soient : agressivité, conflit, rivalité, attirance, compétition, solidarité... Après ce travail en profondeur, le service retrouve une fluidité accrue dans les échanges entre les personnes ; les idées et les informations circulent, les projets avancent, le travail d'équipe se précise et s'enrichit, la qualité de vie dans l'entreprise se développe ».
  • Enfin : Le coaching psychanalytique
    « Il y aurait cette nécessité pour le sujet de passer par l'autre pour avoir accès à sa vérité, et le manager n'échappe pas à cette loi. [...] Le coaching psychanalytique aide le manager à savoir être et non à savoir paraître, il l'aide à intégrer un savoir-faire dans un savoir être, il l'aide à savoir vivre ..." Roland Brunner (6èmes journées de l'Institut Psychanalyse et Management, coaching et psychanalyse, 1996) »

Je vous épargne la suite et qui est censée cerner l’éthique qui entoure cette affaire, et qui ressemble plus à du scotch avec lequel ils pensent pouvoir faire tenir cette foutaise. Je ne parlerai pas ici du caractère économique de l’affaire, mais il est clair qu’avec la tournure que prennent les choses, nous allons voir ce genre de propositions se multiplier — le coté juteux de l’affaire ne serait pas à mettre en doute. Mais sont-ils de psychanalystes ? Certainement pas.

Je pense bien que ce qui vous a conduit à vous pencher sur cette question exclut cette forme redondante du coaching et qui n’a rien à voir avec la psychanalyse.

Mais admettons...

En quoi consisterait l’épreuve de vérité. S’agirait-il de capter le sujet d’avant son éclipse, de le soumettre à une épreuve de vérité de façon hâtive, peu soucieux de ce qui constitue à tout le moins ce que nous sommes à même d’exiger : une demande, pas n’importe laquelle, qui prend naissance dans le meilleur des cas dans une déhiscence du sujet et du discours dans lequel il était pris. Nous sommes certes de plus en plus disposés — patients que nous sommes, à laisser émerger cette demande dans ce que nous appelons trop rapidement un face à face. Mais l’on voit qu’il ne peut s’agir de cela. Le temps logique ne nous préserve de la compassion que parce que nous respectons le temps du sujet, et ce moment qui constitue son désir de dire quelque chose qui le dépasse et le déborde. Ce temps-là, non-advenu, ne nous incite en rien à intervenir dans le champ de l’entreprise quelques soient les modalités de l’entretien. Sans cette demande du sujet, pas d’offre — ce qui est singulier dans le champ analytique c’est que la souffrance n’est pas le seul réquisit pour augurer qu’une cure soit envisageable. J’aimerais qu’on me dise comment l’on pourrait se passer de ce temps-là ?

Ou, doit-on alors considérer que l’offre analytique qui n’aurait rien de très spécifique doit prendre le pas du marché ? Cela ne va même plus de soit - puisque la dimension même de l’offre tends à s’épuiser par le discours dans lequel elle prend naissance — elle devient pulvérulente, et tant à faire s’équivaloir toutes les offres. J’en veux pour preuve la « poubellication » dans laquelle sombre peu à peu la littérature analytique. Il y a de bonnes choses, je ne dis pas ! L’es-croquerie, qu’on peut bien écrire comme ça « Es-Croquerie » est aujourd’hui celle du discours capitaliste lui-même — ça laisse le champ libre à toutes les formes d’entreprise, principalement celles qui se soutiennent du « bien-être » ou du « mieux-être ». Lacan ne s’est pas d’ailleurs pas gêné pour pointer celle, d’escroquerie, qui se soutiendrait du « dés-être » et de montrer en quoi elle n’y échappe que pour autant qu’y prévaut l’analyse comme analyse du transfert.

La forme même sous laquelle se présente la seule supposition que l’analyste ait quelque chose à faire dans le champ de cette institution moderne qui oeuvre plus la dé-subjectivation qu’à l’organisation du travail est un a priori de taille. Je veux dire par là que je crois que le temps de la négociation, d’une possible subversion comme on dit un peu trop facilement, est passé. Il faut faire très attention avec ce terme de subversion parce dans certaines situations, ça peut tourner à l’imposture. (On ne va quand même pas solliciter les managers pour leur dire que the psychoanalysis takes walk on the wild side)

Avant, on négociait. Avec la psychiatrie, tout le champ médical, la philosophie, l’anthropologie, la sociologie, le linguistique, etc... — Aujourd’hui toutes les connexions sont coupées — enfin c’est ce que je vois. Faut-il renouer à tout prix ? Qui plus est avec l’entreprise ? Est-ce alors si étonnant de voir fleurir des dits-psychanalystes d’entreprise, dont le principal objectif comme on l’a vu plus haut est de renforcer le moi de l’équipe, ou de faire à nouveau consister quelque chose qui permettrait aux salariés de s’imaginer dans quoi ? Un autre monde ? Fortifier le moi, c’est fortifier l’illusion...

C’est bien au titre du renforcement du moi que l’analyse freudienne est restée coincée jusqu’à ce que Lacan, Moïse sans doute malgré lui, brise les tables de la loi en dénonçant l’idolâtrie. Il faut dire que Freud s’était poussé du col, auprès de son fils adoptif (Jung, pour ne pas le nommer) pour avancer comme ça qu’il apportait la peste en Amérique ... on sait ce que ça à donné.

Mais aujourd’hui les occasions n’ont pas manqué pour nous mettre sous le nez que toute volonté de faire entame dans le discours actuel sous la forme d’un « se faire entendre » nous conduit presque irrémédiablement à une position pour le moins critiquable. Je veux parler de ces diverses façons dont les psychanalystes se mettent au train des polémiques qui prennent le devant de l’actualité comme si nous étions devenus à notre tour des experts en termes de pathologie sociale. Nous voilà à disserter sur le bien-fondé du mariage homosexuel, de proposer au sénat, concernant la PMA, — j’ai pu suivre par internet un psychanalyste plutôt très engager (enragé ?) — de faire inscrire le stigmate « né de père inconnu (selon tel ou tel processus) » sur le livret de famille des enfants nés sous PMA. La psychanalyse retrouverait donc une parole citoyenne. Ailleurs de faire valoir la méthode analytique pour l’autisme — quand on sait à quel point cette dénomination est sujette à caution pour bon nombre de sujets épinglés « autiste » — et comme s’il n’y avait jamais eu une méthode analytique — s’en est suivi d’ailleurs, une vague de surenchères dans laquelle certains psychanalystes ont été jusqu’à se faire piéger par des interviewers TCC. Les psychanalystes n’étaient même pas attaqués directement mais avait l’air de se défendre d’un préjugé alors que l’on sait assez pourquoi et depuis belle lurette que l’immondice est souvent la forme que prend la contre-propagation de son discours... Mais, pour exemple, quand ce fut le cas, quand elle fut effectivement attaquée, bien qu’indirectement en 2001 avec l’amendement Accoyer, nombreux psychanalystes se sont précipités dans une revendication imaginaire plutôt incongrue avec la position à laquelle ils sont tout de même tenus, formant des bataillons plus dérisoires les uns que les autres, armés de manifestes et autres armes dont l’origine est, qu’on le veuille ou non, théologique. Et puis, il y a aussi eu l’ «affaire Onfray» pour laquelle l’on s’est fourvoyé dans des démentis jusqu’à brandir le diagnostic de psychose, comme si d’un seul coup la psychose était synonyme de dangerosité pour nous — on psychiatrise ...

Un peu de retenue ... C’est d’ailleurs bien de cela dont il s’agit. De retenue du côté l’analyste. L’analyste est en position de retenue quant à tout ce qui s’énonce d’une demande quelle qu’elle soit. Même c’elle d’une demande d’analyse — c’est ce que nous appelons les séances préliminaires. C’est sur ce point qu’est sans doute le vrai hic, celui de la demande, et, in fine, le coeur la question. Pas tellement parce qu’il faudrait organiser la demande, c’est-à-dire en réalité l’offre, mais plus parce qu’il y en a une qui n’est peut-être pas interrogée. Ce qu’on peut mettre en cause, ici, c’est que l’offre voilerait non pas désir, relier à sa cause .... « analytique » mais une demande, voire une revendication — c’est dans l’air du temps. Quelle demande ? Autrement dit : comment en est-on arrivé à se poser une telle question ? Depuis quand ? De quoi s’inquiète-t-on ? De la psychanalyse, des sujets, ou d’un Autre vécu comme non barré dont nous subirions l’injonction ?

Je ne suis pas sûr d’avoir traité le sujet par le bon bout, mais je pense que la question mérite au moins d’être posée.

Au fond, et pour conclure c’est la chance même de la psychanalyse de maintenir ce décalage, ce quart de tour face aux pressions ambiantes... N’allons pas mettre les pieds là où nous saurions plus être reconnus comme extime au discours du maître moderne. Et pour donner chance à ces sujets en souffrance de parvenir jusqu’à nous, il y a d’autres moyens que nous n’employons sans doute pas assez. Je crois que dans une certaine mesure c’est ce que nous commençons à faire lorsque nous donnons une dimension vraiment publique à la psychanalyse. Je parle bien sûr des colloques, des séminaires ouverts. On devrait les vouloir encore plus ouvert, en proposant de véritables évènements, un peu partout, et qui ne soient pas réservés aux spécialistes. Là, oui, une subversion est possible à condition de ne pas mettre les psychanalystes en avant plan, en avant-première. Mais sans doute que cela ne va pas sans un certain nombre de concessions dans le champ de ce qui s’appelle la communication, même si nous répugnons à cette forme de représentation.

Mais pour tout vous dire, je suis moins inquiet à l’idée de faire fonctionner notre petit quadripode dans l’entreprise — parce que je pense que c’est là une impossibilité de structure - que le fait même que cette immersion du psychanalyste en entreprise soit en définitive une subversion de son propre discours. L’analyse, on la dit sauvage moins parce qu’elle est séparée du cadre institué que parce qu’elle produit un sens de plus. La sauvagerie commence seulement lorsque nous plaquons un sens de plus, aussi inattendu soit-il, sur ce qui cherche à se faire entendre depuis l’inconscient du sujet. Ça arrive... même en cabinet. Freud lui-même proposait comme suppléance à qui restait sourd à l’interprétation analytique, ce qu’il appelait construction dans l’analyse et qu’ « au pire elle risquait d'avoir un effet bénéfique sur le patient ». Nous ne sommes plus censés en être encore là ... Il n’empêche que Freud prolonge ce questionnement en posant d’emblée que c’est du côté de la cause psychanalytique qu’est le véritable danger. Je pense aussi que c’est de ce côté-là que se trouve la sauvagerie.

Me voilà dogmatique, me disais-je en écrivant cet exposé. Il n’est peut-être pas inopportun, en ces temps troubles, de parler comme un orthodoxe quitte a passé pour résolument démodé — ca n’empêche pas de rester réveillés.

Robert BITOUN.
Psychanalyste
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